Paradoxalement la religion favorise la haine. En éditant des principes, des règles et des commandements, elle crée des divisions en opposant ceux qui sont dans le droit chemin des « autres ». Ceux-ci deviennent des parias qui sont rejetés par les bons. On invente donc des méchants qu’il faut combattre. On classe, on juge, on rejette. C’est la porte ouverte aux conflits.
Dès l’enfance on inculque des préceptes et des modèles de vie qui incrustent dans l’inconscient le devoir de rejeter ceux qui sont différents. La religion est tolérante mais n’est pas amour. On a détourné le concept. L’amour est généreux. La tolérance impose d’accepter celui qui nous dérange. Il y a dans la tolérance une notion de subordination : « laissez-les vivre ; on ne peut pas faire autrement. Sinon il faudrait les tuer. Et ça, ce n’est pas bien. Merci petit Jésus. »
« Néanmoins, si les religions sont parfois des vecteurs de violence, les grands génocides du XXème siècle ont été commis au nom d’idéologies païennes : le communisme et le nazisme. » Jean-François REVEL
Ping : Ils ont dit ou écrit | Marc Flandin Auteur