Je vais choquer, peut-être certains, mais quand on m’oppose des statistiques de morts à venir si on n’avait pas fait ça ou ça, anticipé les pandémies ou prévu tout ce matériel médical et formé ces aides soignant, aujourd’hui si utiles, où en serions-nous ? Ainsi grâce à notre vigilance et intelligence nous limitons les dégâts !
Eh bien je réponds : « Des morts, et alors ! »
D’abord, ce n’est pas tout à fait vrai, vous avez supprimé des lits dans les hôpitaux et n’avez pas formé assez de personnel. Les laboratoires, quant à eux, ont investi dans la recherche de vaccins, très bien, mais les résultats ne sont pas encore confirmés. Certains disent même qu’une fois la population vaccinée la pandémie repartira de plus belle. Et toutes ces actions, à quel prix ? Au prix de dommages économiques, sociaux et psychologiques graves.
Mais pourquoi autant d’obsession de la mort ?
Notre monde occidental laisse croire qu’il faut avoir pour objectif de vivre éternellement et que toute cause de mort doit pointer du doigt un responsable, un bouc émissaire. Ne cherchons pas en permanence un accusé, car le seul qui pourrait être inculpé a un nom : providence. Cette sagesse divine qui décide du sort de chacun, sans aucune logique, et qui fait surtout mal quand un décès frappe des jeunes, qu’ils soient enfants ou adolescents, provoquant une douleur terrible pour leurs proches. Comme il n’y a pas de rationalité dans sa démarche, notre esprit cartésien se perd, s’affole, s’énerve, se tort dans des souffrances morales parfois violentes.
Oui, la mort est douloureuse pour la famille et les amis. Oui, c’est souvent un long chemin pour retrouver le goût de vivre. Oui, on la trouve souvent injuste, inique, révoltante. Mais elle fait partie de la vie car elle est l’aboutissement naturel du cycle des humains sur terre.
Alors je pense que, pour soi-disant limiter le massacre que provoque le virus Covid, ou un autre à venir, les politiques enferment la population, leur met une muselière et les traquent comme des sangliers dans les bois, nous faisons fausse route. Il y a, à mon sens, une limite aux soins possibles et nécessaires, celle d’éviter d’en arriver à la mise en place d’une dictature sanitaire.
Amitiés.