La pollution de l’air est un vrai problème. Elle y représenterait 9% de la mortalité annuelle, avec près de 48.000 décès par an, selon les chiffres du gouvernement. Outre les dégâts infligés à l’espèce humaine, les façades se dégradent plus rapidement, le rendement des cultures baisse de 5 à 20% et la biodiversité est en pleine érosion. Lorsque l’on regarde à l’échelle d’une agglomération, la pollution est principalement provoquée par le trafic routier. La faute, majoritairement, au diesel. La concentration de la pollution dans les villes et mégapoles est de plus en plus préoccupante. Le Monde du 17 mars 2014 précise : « Si à l’échelle globale de la France, le trafic routier n’est pas le premier émetteur de particules fines – ces poussières en suspension dans l’air qui réduisent l’espérance de vie des populations et provoquent des maladies respiratoires et vasculaires –, les voitures sont bel et bien les premières responsables de la pollution que respirent les habitants dans les agglomérations (…) dans les stations proches du trafic routier – le boulevard périphérique mais aussi tous les axes majeurs de circulation – 51 % des particules, qu’elles soient produites localement, importées de l’agglomération ou des régions et pays voisins, proviennent des transports (voitures individuelles, véhicules utilitaires et poids lourds), loin devant, donc, le chauffage des habitations et l’industrie. Surtout, 70 % de ces véhicules polluants roulent au diesel. »

En attendant la mise au ban du diesel au profit de l’essence – en attendant le tout électrique dont on doute de la réelle efficacité écologique – a-t-elle une vraie motivation de santé publique ? Au 20h de TF1, jeudi 7 février 2019, le sujet était : « …et si le Diesel polluait moins que l’essence ? » Le ministre de l’Économie expliquant que si les normes imposées aux moteurs Diesel permettaient d’émettre moins de polluants qu’un moteur à essence, ou en tous les cas, une pollution semblable, il n’y avait aucune raison de pénaliser les Diesel !
Lorsqu’on étudie ce dossier complexe des polluants émis par les moteurs Diesel et essence, on se rend compte :
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Que les moteurs Diesel récents émettent moins de CO2 que les moteurs à essence
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Que les fameuses particules fines, reprochées aux moteurs Diesel ont pratiquement disparues, tandis que les moteurs à essence récent en émettent désormais !
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Enfin, il faut évidemment prendre en compte la date de fabrication des moteurs. Car depuis quinze ans, de nouvelles normes, sans cesse plus draconiennes pour les constructeurs, ont permis de réduire considérablement la pollution de tous les moteurs, y compris Diesel.
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À travers ces combats de spécialistes, il y a évidemment les bénéfices des multinationales : en donnant « mauvaise conscience » aux conducteurs de Diesel (qui représentaient les trois quarts des ventes il y a trois ans !), on les oblige à changer de voiture, ce qui relance l’activité des grands constructeurs et leurs nécessaires profits, et comme une voiture à essence consomme au moins 20% de plus qu’une Diesel, et que chaque jour , les conducteurs Français consomment cent un millions de litres Diesel , et 36 millions de litres d’essence, on comprend bien qu’une augmentation de 20% de la consommation d’essence, remplit les caisses de l’état qui cherche de l’argent partout.