LA DISRUPTION EN MARCHE : la numérisation de la société s’est accéléré. Tous les services de l’état se sont mis à l’heure de l’internet, au détriment de leur efficacité. Les guichets se sont fermés et les contacts téléphoniques ont disparus. Mais des bugs subsistent dans certaines administrations rendant les demandes ou inscriptions très compliquées.
JUSTICE : Emmanuel Macron et Edouard Philippe avaient bien compris tout l’avantage qu’ils pouvaient tirer d’une justice aux ordres. Une justice qui sanctionne les victimes et pardonne aux délinquants sous prétexte que la société est responsable des dérives des racailles. L’intervention des politiques dans la justice a toujours été une réalité plus ou moins avérée et réelle, alors que l’indépendance de la justice est clamée haut et fort par ces mêmes responsables. Mais ils n’ont pas honte car l’enjeu est d’importance. Et un moment de honte est vite passée alors que des procureurs adeptes de sanctions à la tête du client, en place pour plusieurs années, seront très efficaces. Ainsi le bourgeois-chrétien-conservateur-patriote sera systématiquement coupable puis crucifié sur l’autel des médias aux ordres dont la principale tâche sera de bien relayer l’information et faire passer le message que le nanti, toujours arrogant, égoïste et hypocrite, est le seul responsable des maux de notre société.
C’est ainsi qu’à l’automne 2018, le Président de la République a rayé les noms de trois magistrats pressentis pour le poste de procureur à Paris, dont Marc Cinamonti qui sera nommé procureur général à la cour d’appel de Versailles, bien que très apprécié pour sa droiture et son honnêteté, même par le garde des Sceaux.
François Mitterrand s’était fait remettre, dans la discrétion, des fiches sur quelques magistrats pour vérifier leur compatibilité de gauche. Ainsi les intrusions s’accomplissaient dans le dos des magistrats.
Avec Macron, ce qui était hier discret et inavouable est devenu ostensible, au moins sur le plan capital des nominations. Dans le grand œuvre de la manipulation des esprits chacun peut tirer les suppositions qu’il pressent.
ECONOMIE : en terme de revenu par habitant la France rétrograde. Nous sommes, à présent, le 23ème pays par richesse par habitant, selon le FMI, avec un revenu de 39.030€, derrière l’Allemagne qui est à 46.208€. Les charges et taxes sur les entreprises pour financer le « welfare » à la française a fait plonger le secteur industriel qui a détruit plus de 2 millions d’emplois depuis 1990. Il nous manque par rapport à l’Allemagne 4 millions d’emplois dans l’industrie depuis les années 80 et, en moyenne 58.000 emplois par an depuis le début des années 2000. Faiblesse qui se répercute sur la balance commerciale : Allemagne +183 milliards€, France -82 milliards€ ! et qui se comprend quand on sait que 90% des nouvelles entreprises sont créées avec un seul salarié ! Un manque d’enthousiasme entrepreneurial dû aux 483 taxes, impôts et cotisations se déversant sur les entreprises, auxquels il faut ajouter les 275 milliards d’impôts directs des ménages en 2019, soit 25 milliards en 2 ans !

Car les dépenses sociales ponctionnent 32% de la richesse nationale. En juin 2018 Emmanuel Macron en parlait comme « d’un pognon de dingue ». Il a contribué à ce dérapage pour atteindre un montant annuel de 800 milliards€, ce qui n’a pas fait reculer ni la pauvreté, ni l’insécurité. Insécurité dont tous les chiffres concernant les violences de tous genres sont en hausse avec des actes de terroristes islamiques de plus en plus fréquents, comme les décrit Didier Lemaire dans son livre « Lettre d’un hussard de la République ».