Sur la cote croate, Split, encore imprégnée de son passé romain, créée par Dioclétien, fait penser à Venise sans les canaux. La « riva », longue esplanade face à la mer, avec sa suite de terrasses, de restaurants, bars et glaciers, est un large trottoir où déambulent, nuit et jour, des touristes venus d’Europe du Nord et de l’Est. Un amalgame de langues nordiques et slaves, dont l’anglais est la lange commune, même si on n’en croise peu, tout comme les Français, quasi absents, enchantent l’ambiance ensoleillée. Les ruelles de pierres blanches et lisses sont jalonnées de grilles à espace régulier permettant l’écoulement des eaux usées, dont les canaux souterrains furent créés par la Marquis de Marmont, à l’époque de Napoléon 1er. Le centre historique de la citée antique est le péristyle, place majestueuse aux 24 colonnes, qui formait le coeur du palais avec le café Louxor, de style médiéval au rez-de-chaussée et renaissance à l’étage. La cathédrale surplombe le péristyle. Son mausolée, construit en blocs de pierres massives, a la forme d’un octogone d’une hauteur de 24 mètres, soutenu par 28 colonnes en marbre que l’empereur fit venir de Grèce et d’Egypte. Dans ce majestueux tombeau impérial reposent depuis 1.300 ans les reliques des martyrs chrétiens que Dioclétien avait fait exécuter.

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MUSEE ETHNOGRAPHIQUE : large éventail du patrimoine traditionnel de la Dalmatie

Situé dans le plus ancien palais médiéval de la ville, il présente une collection de bijoux , d’armées et de splendides pièces de dentelle. Les costumes traditionnels ont été réalisés d’après les gravures du XVIIIème S. La chapelle date du VIIème siècle.

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COLLINE MARJAN, parc de 340 ha, surplombant la ville, poumon vert composée d’une pinède au sol caillouteux

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LA GALERIE D’IVAN MESTROVIC

Ce célèbre sculpteur , admiré par Rodin, (1883-1962) fit ses études à l’académie des Beaux Arts de Vienne, de 1901à 1906. Exposant avec le groupe artistique viennois « Sécession » entre 1903 et 1910, il acquiert une renommée internationale. La majeur partie de ses oeuvres de jeunesse sont d’une signification symbolique. Il projeta cet édifice comme une résidence somptueuse, avec une aile réservée aux expositions et une partie, plus vaste, destinée à ses appartements.