En 1932, l’égalité des droits en matière d’armement entre la France et l’Allemagne permet à l’Allemagne d’avoir une armée équivalente, en termes de puissance d’armement, à celle de la France.
Pour Pierre-Étienne Flandin c’est incontestablement une victoire pour l’Allemagne. Car avant les élections législatives gagnées par la gauche, Léon Blum disait : « Le désarmement est le plus sûr moyen de parer au danger. Je ne crois pas que l’Allemagne souhaite la guerre. Si le danger était imminent, le peuple allemand réagirait contre cette folie. Nous devons faire confiance à la classe ouvrière organisée et au parti socialiste, qui est l’ennemi de la guerre ».
Les positions de droite et de gauche s’opposent ici. La manière forte pour la droite qui veut stopper le réarmement de l’Allemagne qu’elle voit comme un danger à venir. Le pacifisme à gauche qui pense que ce n’est pas parce que l’Allemagne aura une armée qu’elle s’en servira pour autant contre la France.