Quand le capitalisme sauve aussi la planète

Les prédictions de Karl Marx sur la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit ne se sont pas réalisées. Il écrivait : « Le capitalisme est un rapport de forces inégal entre capital et travail. L’entreprise appartenant au capital cherche à optimiser ses revenus et à réduire la valeur travail à son niveau le plus bas qui est le niveau de subsistance ou le niveau de concurrence sur le marché du travail. Le partage de la plus-value se fera de moins en moins vers le travail et de plus en plus vers le capital… De plus en plus de capital, de moins en moins d’occasions d’investir, c’est dire que l’on va affecter ce capital à des investissements de moins en moins rentables, donc que le taux de rentabilité du capital est condamné à tomber à zéro. »

L’erreur fondamentale de Marx est d’avoir négligé la dimension technologique. Il est tout à fait possible qu’en absence de progrès technique la prédiction marxiste puisse se réaliser. Mais, depuis un siècle, tel n’est pas le cas.

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L’enjeu de l’eau potable

Une problématique inquiétante

L’eau potable est une eau propre à la consommation, que l’on peut boire, mais aussi utiliser pour préparer les repas et se laver.  Face à une croissance démographique rapide, une urbanisation galopante et des perturbations climatiques en hausse entrainant des sécheresses, l’accès à une eau potable en Afrique devient vital. En cinquante ans, la quantité d’eau douce disponible par an et par habitant a diminué de moitié, passant de 16 800 m3 à 7 300 m3. Elle devrait continuer à baisser jusqu’à 4 800 m3 en 2025.

Selon l’ONU, d’ici dix ans 40% de la planète pourrait manquer d’eau.

L’Afrique, continent le plus pauvre de la planète, dispose d’importantes ressources en eau. En revanche, il manque les infrastructures de distribution et d’assainissement qui permettraient aux populations d’accéder à l’eau potable.

Dans la plupart des grandes villes africaines, moins de 10 % des habitants bénéficient d’un accès privatif à l’eau douce (robinets individuels) et de toilettes raccordées au tout-à-l’égout, et seulement 10 à 30 % des ordures ménagères sont enlevées.

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