« RUPTURES », de la crise des subprimes au premier quinquennat Macron

De la crise des subprimes à la pandémie de Covid-19, l’Occident, adossé au système capitaliste libéral, a mis en œuvre les fondements d’une gouvernance mondiale économique et politique. L’objectif est d’établir une technostructure mondiale reposant sur une stratégie de domination devant englober tous les rouages institutionnels et privés. De nouvelles règles de croyance, de consommation, de mœurs et de doctrines s’imposent grâce aux puissants relais médiatiques. Un nouveau dogme civilisationnel devient le credo incontestable qui doit s’imposer à tous les citoyens ; autant de ruptures qui leur sont infligées, qu’ils le veuillent ou non.

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Quand le capitalisme sauve aussi la planète

Les prédictions de Karl Marx sur la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit ne se sont pas réalisées. Il écrivait : « Le capitalisme est un rapport de forces inégal entre capital et travail. L’entreprise appartenant au capital cherche à optimiser ses revenus et à réduire la valeur travail à son niveau le plus bas qui est le niveau de subsistance ou le niveau de concurrence sur le marché du travail. Le partage de la plus-value se fera de moins en moins vers le travail et de plus en plus vers le capital… De plus en plus de capital, de moins en moins d’occasions d’investir, c’est dire que l’on va affecter ce capital à des investissements de moins en moins rentables, donc que le taux de rentabilité du capital est condamné à tomber à zéro. »

L’erreur fondamentale de Marx est d’avoir négligé la dimension technologique. Il est tout à fait possible qu’en absence de progrès technique la prédiction marxiste puisse se réaliser. Mais, depuis un siècle, tel n’est pas le cas.

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Le projet de gouvernance mondiale

L’important pour les nantis est de régner sur un royaume. Car, peu importe le royaume, c’est la royauté qui compte. Le royaume peut être une nation, une région, un marché, une communauté, une collectivité, une confrérie, une corporation ou une association. Tout est connecté et inter dépendant. Tout le monde s’influence et joue sa propre partition pour défendre ses avantages ou son territoire. La nouvelle classe mondiale a ainsi ses réseaux d’influence et de corrompus à leur botte. Tout s’achète, même une organisation, quel qu’elle soit. Dans tous les empires ce processus a fonctionné de la même manière. Les maîtres du monde n’ont jamais perdu, sauf quand l’empire s’écroule et disparaît. Nous sommes arrivés à un point de rupture entre un modèle capitaliste qui sort chaque année des populations de la pauvreté, qui fait émerger partout des classes moyennes avides de consommation et un modèle néo-libérale qui ne tient plus compte de la volonté des peuples mais ne se soucie que de faire croitre les multinationales qui imposent leurs méthodes et concepts et manipulent les politiques.

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La nouvelle classe mondiale

Pour comprendre le monde d’aujourd’hui, il faut s’intéresser aux empires. Ils ont existé depuis des millénaires jusqu’à nos jours : l’empire Mongol, l’empire Ottoman, l’empire romain, le Saint empire romain germanique (Charles Quint), l’Empire Austro-hongrois, l’empire napoléonien, les empires coloniaux anglais et français, l’empire soviétique, les Reich allemands etc. Leur raison d’être est d’élargir leurs frontières en empiétant sur d’autres états qu’ils décident de gérer directement ou de les laisser diriger leurs affaires selon les lois et directive de la puissance dominante.

La volonté politique de l’empire est à la fois d’étendre son territoire mais aussi d’imposer sa conception de société, avec tout ce que ça comporte comme règles de vie et de mœurs, de croyance religieuse ou d’organisation de la vie privée ou publique. Parce qu’il y a toujours eu des hommes qui savent ce qui est bien pour les humains (je sais ce qui est bon pour vous ; ma cause est juste et vous devez y adhérer) ils décident de l’imposer par la force et la violence.

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