L’Europe a décidé de briser les monopoles d’État partant du principe que la concurrence est dynamique et créatrice d’idées et de projets, alors que les monopoles sont sclérosés, peu réactifs, constitués d’un personnel bénéficiant d’avantages disproportionnés, qui coûte cher et dont les comptes sont en déficit chronique. Le seul moyen de changer cet état de fait est de privatiser ces mastodontes. C’est ainsi qu’en octobre 2018, les députés EN MARCHE ont voté la privatisation d’Aéroports de Paris, annulée depuis. L’opposition a chahuté dans l’hémicycle et manifesté son courroux sans honte alors qu’elle a passé son temps à tout vendre aux capitaux privés, depuis plus de quarante ans. Elle a poussé des cris d’orfraie, ce qui est un classique du genre du théâtre des apparences, pour faire croire au peuple que les règles démocratiques sont bien respectées.
Archives du mot-clef Covid19
Laissez-nous vivre !
Je vais choquer, peut-être certains, mais quand on m’oppose des statistiques de morts à venir si on n’avait pas fait ça ou ça, anticipé les pandémies ou prévu tout ce matériel médical et formé ces aides soignant, aujourd’hui si utiles, où en serions-nous ? Ainsi grâce à notre vigilance et intelligence nous limitons les dégâts !
Eh bien je réponds : « Des morts, et alors ! »
Lire la suiteVers un nouveau totalitarisme
Edgar Morin, 99 ans, écrit en ce début 2021 : « Nous voyons aujourd’hui s’installer les éléments d’un totalitarisme. Celui-ci n’a plus rien à voir avec celui du siècle dernier. Mais nous avons tous les moyens de surveillance de drones, de téléphones portables, de reconnaissance faciale. Il y a tous les moyens pour surgir un totalitarisme de surveillance. »
Le constat est clair. Les technologies numériques permettent de suivre les déplacements, de connaître les dépenses effectuées à la date et au lieu près, d’enregistrer les conversations si nécessaire, de surveiller les rues. Plus rien n’a de secret pour la technostructure qui impose règles, normes et décrets. Quant à l’intelligence artificielle, elle permet de connaître les pensées et les désirs de chacun et leurs opinions politiques. Tout ce qu’on dit, écrit ou commente sur les réseaux sociaux peut être enregistré, analysé et stocké.