Syndicats et impôt sur la fortune

Les syndicats, qui sont un contre pouvoir utile et nécessaire et qui participent à la gestion des organismes paritaires, bénéficient de richesses tout aussi importantes que les contribuables assujettis à l’ISF. Ils sont peu représentatifs mais pas « illégitimes ». L’institutionnalisation des syndicats dans leur rapport avec l’État, dans l’exercice du dialogue social (négociation collective) et dans la gestion paritaire des organismes de protection sociale sont autant de formes de représentativité. Il existe 600.000 mandatés en entreprise qui participent au quotidien à la régulation sociale (des représentants du personnel qui détiennent certains mandats, un ou plusieurs comme délégué du personnel, élu au comité d’entreprise, élu au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail).

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Les leviers de l’envie

La jalousie et l’envie sont des travers bien exploités, tant par les politiques, que par les entreprises. Quand les politiques créent et maintiennent un impôt sur le capital, comme en France, avec l’ISF (impôt sur la fortune), qui incitent les Français à s’exiler, ce qui prive le pays de gens qui, en restant, investiraient et dépenseraient ici plutôt qu’ailleurs, ils ne font que jouer sur la jalousie des électeurs. Prendre le risque de supprimer l’ISF suffirait à perdre une élection. Emmanuel Macron a enlevé de l’assiette de l’ISF les avoirs financiers en ne maintenant que le capital immobilier. L’ISF est ainsi devenu l’IFI. Il en a immédiatement été critiqué et taxé de Président des riches, bien que son objectif était d’encourager les placements dans l’économie productive plutôt que dans l’immobilier. 

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