La pollution de l’air est un vrai problème. Elle y représenterait 9% de la mortalité annuelle, avec près de 48.000 décès par an, selon les chiffres du gouvernement. Outre les dégâts infligés à l’espèce humaine, les façades se dégradent plus rapidement, le rendement des cultures baisse de 5 à 20% et la biodiversité est en pleine érosion. Lorsque l’on regarde à l’échelle d’une agglomération, la pollution est principalement provoquée par le trafic routier. La faute, majoritairement, au diesel. La concentration de la pollution dans les villes et mégapoles est de plus en plus préoccupante. Le Monde du 17 mars 2014 précise : « Si à l’échelle globale de la France, le trafic routier n’est pas le premier émetteur de particules fines – ces poussières en suspension dans l’air qui réduisent l’espérance de vie des populations et provoquent des maladies respiratoires et vasculaires –, les voitures sont bel et bien les premières responsables de la pollution que respirent les habitants dans les agglomérations (…) dans les stations proches du trafic routier – le boulevard périphérique mais aussi tous les axes majeurs de circulation – 51 % des particules, qu’elles soient produites localement, importées de l’agglomération ou des régions et pays voisins, proviennent des transports (voitures individuelles, véhicules utilitaires et poids lourds), loin devant, donc, le chauffage des habitations et l’industrie. Surtout, 70 % de ces véhicules polluants roulent au diesel. »
