Comment la IIIème République a réagi face à la montée du nazisme ? (suite2)

Mais il y a la question des réparations.

Souvenons-nous de la formule « L’Allemagne paiera », imprudemment déclarée par Monsieur Klotz, Ministre des Finances dans le gouvernement présidé par Georges Clemenceau, lorsqu’il rédigeait les clauses financières intéressant la France dans le Traité de Versailles. Et, sur cette affirmation, osée autant que téméraire, le Parlement a voté les lois sur les dommages de guerre et sur les pensions de guerre, indemnisant les victimes des allemands. « Je ne peux pas payer » répond l’Allemagne qui, dans le même temps, organise, scientifiquement, son insolvabilité. Et, tandis que ses représentants larmoient dans les conférences internationales, où l’histoire des réparations se résume à celle d’une peau de chagrin, les délégués britanniques et américains rivalisent de générosité à l’égard de l’Allemagne. Une des nombreuses erreurs du Traité de Versailles a été de ne pas fixer le montant de la dette de l’Allemagne pour les réparations. Au début, l’Allemagne a été astreinte à des livraisons en nature : charbon, produits chimiques, bois etc., dont elle s’est acquitté fort mal, et avec la plus mauvaise volonté. Puis la Commission des Réparations en fixa le montant en valeur-or. Evidemment les experts allemands dénoncèrent ce plan comme insensé et comme dépassant les possibilités de l’économie allemande. C’est pourquoi, comme le pense Monsieur Poincaré, l’Allemagne a organisé systématiquement sa faillite monétaire. Dès juillet, un dollar s’échangeait contre 500 marks. Six mois après, il valait 20 000 marks puis le montant astronomique de plus de 4 trillions de marks !

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Comment la IIIème République a réagi face à la montée du nazisme ? (suite)

En 1932, l’égalité des droits en matière d’armement entre la France et l’Allemagne permet à l’Allemagne d’avoir une armée équivalente, en termes de puissance d’armement, à celle de la France.

Pour Pierre-Étienne Flandin c’est incontestablement une victoire pour l’Allemagne. Car avant les élections législatives gagnées par la gauche, Léon Blum disait : « Le désarmement est le plus sûr moyen de parer au danger. Je ne crois pas que l’Allemagne souhaite la guerre. Si le danger était imminent, le peuple allemand réagirait contre cette folie. Nous devons faire confiance à la classe ouvrière organisée et au parti socialiste, qui est l’ennemi de la guerre ».

Les positions de droite et de gauche s’opposent ici. La manière forte pour la droite qui veut stopper le réarmement de l’Allemagne qu’elle voit comme un danger à venir. Le pacifisme à gauche qui pense que ce n’est pas parce que l’Allemagne aura une armée qu’elle s’en servira pour autant contre la France.

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L’Europe unie, une idée des années 20

Le Traité de Versailles a rebattu les cartes en 1919. L’Allemagne vaincue est punie, sanctionnée, dépecée. Trop d’humiliation attisera la colère et la vengeance. Hitler en fera son fonds de commerce.

Pour se donner les moyens de contrôler les ardeurs nationalistes européennes, les Alliés créèrent la Société des Nations (SDN) et signèrent des traités permettant aux états attaqués de demander une aide militaire de soutien à leurs alliés européens. La SDN non dotée d’une force de police n’aura qu’un impact moral et non décisif.

Richard Coudenhove-Kalergi se pose la question de savoir si, ces dispositions du Traité de Versailles lui paraissant insuffisante, ne devrait-on pas créer les bases d’une Europe unie politiquement, monétairement et commercialement ?

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Le traité de Versailles : comment ce traité a motivé Hitler à vouloir créer un 3ème Reich qui a mené à la 2e guerre mondiale ? 

À la fin de la première guerre mondiale tout le monde s’accordait pour dire : « plus jamais ça ». Les nations européennes, plus les USA, ont eu la volonté de prendre des mesures pour que cessent ces conflits récurrents entre la France et l’Allemagne ainsi que toute guerre en Europe. Ce fut la signature du Traité de Versailles et la création de la Société des Nations (SDN).

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Pourquoi reparle-t-on du traité de Sèvres d’août 1920 ?

À la fin de la première guerre mondiale tout le monde s’accordait pour dire : « Plus jamais ça ». Les nations européennes, plus les USA, ont eu la volonté de prendre des mesures pour que cessent ces conflits récurrents entre la France et l’Allemagne, ainsi que toute guerre en Europe. Ce fut la signature du Traité de Versailles et la création de la Société des Nations (SDN). Mais, en affaiblissant l’Allemagne, on a favorisé la montée du nazisme qui avait pour objectif de recréer son empire, le 3ème Reich.

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