Le mot est fort et plein de force, même de violence. Peut-on parler de dictature ? Si certaines postures de leaders charismatiques peuvent inciter ceux qui les vénèrent à la violence, je voudrais ici parler de dictature de la pensée. Sous prétexte de ne pas heurter les sensibilités, on constate une retenue dans la façon de s’exprimer et d’écrire. Mais n’y a-t-il pas un monde entre se moquer avec humour et insulter ? Si l’insulte est condamnable car elle veut blesser, l’humour ou le sarcasme restent dans le domaine de l’observation et de l’analyse des mœurs ou des caractères.
Où mène la dictature des minorités ?
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