Un marché de consommateurs dociles
Dans son livre « La nouvelle classe mondiale contre les peuples », Michel Geoffroy développe une idée intéressante : une élite riche, composée d’hommes d’affaires et de grands managers, rêve d’un monde qui consomme toujours plus et qui ne se révolte pas. Un monde de consommateurs persuadés que le bonheur est dans le consumérisme et ne cherche plus à défendre son histoire et ses territoires. Pour obtenir toujours plus de profitabilité, les grandes entreprises supra nationales ont besoin de stabilité. Les pays d’Afrique n’ont d’intérêt que par les ressources minières et végétales qu’elles offrent. Y investir en dehors de cet objectif est hasardeux car ce sont des populations instables et donc des marchés à risque. La rentabilité d’un investissement doit y être élevé et rapide. En revanche, en Europe, plus de trois cent millions de consommateurs dociles ça constitue un eldorado qu’il convient de protéger. Avec une politique digne de Jules César, « du pain et des jeux », tous ces peuples sont des proies faciles. À l’Internationale socialiste, qui s’est délitée dans les pays du bloc de l’Est communiste, il s’est substitué l’international de l’argent, qui n’a plus d’opposant majeur, tant que les pays d’Europe restent tranquilles et n’ont d’yeux que pour le confort et la vie sereine.
Les nouveaux modes de vie en France Lire la suite