Pierre-Etienne Flandin, une âme républicaine

Pierre-Étienne Flandin a le destin contrarié d’un élu républicain passionné d’aviation et aux convictions libérales affirmées. Plusieurs fois ministre, puis président du Conseil en 1935, il porte en lui une ferveur patriotique qui le pousse à vouloir unir les démocrates face aux visées hégémoniques d’Hitler. Il signe des accords avec Mussolini et Staline pour les garder dans le camp des antinazis.

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Description

Pierre-Etienne Flandin fut un haut dirigeant politique sous la IIIe République. Député à l’âge de 25 ans, plusieurs fois ministre, ce spécialiste de l’aviation devint président du Conseil en 1934. Il s’opposa au réarmement de l’Allemagne et signa les Accords de Stresa. En 1938, il est une première fois la cible d’attaques. En chef de l’opposition, il adresse un télégramme de félicitations aux quatre signataires des accords de Munich- On ne manquera pas de le lui reprocher. En décembre 1940, il accepte de remplacer Laval au gouvernement de Pétain. Il en profite pour retisser les liens avec l’Angleterre et les États-Unis. Les nazis auront tôt fait d’obtenir son départ. Malgré cela, il est arrêté à Alger et incarcéré à Fresnes. Il sera enfin relevé de sa condamnation à la Libération. À partir d’archives, de témoignages et du journal intime de Pierre-Etienne Flandin, son petit-fils a réussi ce délicat devoir de mémoire, en restituant le portrait politique de ce grand républicain oublié.

 

 

 

 

Passionné d'aviation

En 1919, il est sous-secrétaire d’État à l’Aéronautique et aux Transports aériens. Les besoins militaires avaient stimulé l’industrie aéronautique et favorisé les innovations, mais depuis la fin de la guerre tout s’est arrêté. Pour Pierre-Étienne, l’avenir est dans le transport aérien des marchandises, des passagers et du courrier. Il est convaincu que le gouvernement doit y investir l’argent public.

Un convaincu du progrès social

Pour lui, la révolution est inutile. Le Parti de Pierre-Étienne Flandin, l’Alliance Démocratique, se veut social mais non socialiste, selon la formule de René Rémond. On arrivera au progrès social en créant de la richesse et en en organisant sa redistribution.

Agir localement

Comme élu local, il est écouté et respecté. Il sait aussi bien parler à l’ouvrier agricole qu’à un grand industriel ou un préfet de la République. Car chacun est digne de respect. C’est là toute la différence avec les sociétés fascistes ou collectivistes. Ces deux systèmes de pensée reposent sur l’exclusion, la haine et l’élimination d’une partie de la population, qu’elle soit étiquetée de « Juif », bourgeois ou exploiteur-profiteur.

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"Je n’ai pas considéré que les divergences entre nous à cette époque aient altéré en quoi que ce soit nos relations personnelles ou affaibli ma confiance en vous, en tant qu’ami français de l’Angleterre."

Winston Churchill

Feindre de croire que les Arabes réclament la démocratie, c’est stupide. Ils veulent l’indépendance.

1945 : Flandin dans son journal