J’ai toujours eu ce goût pour la vérité autonome. Non pas celle qu’on répète, mais celle qu’on gratte, qu’on dérange, qu’on éprouve. Très tôt, j’ai ressenti ce besoin viscéral de comprendre le monde qui m’entoure, d’en décortiquer les rouages invisibles, les influences muettes, les récits préfabriqués.

Être le petit-fils de Pierre-Étienne Flandin — homme d’État, observateur des coulisses du pouvoir — n’a fait que raviver cette quête. J’ai grandi au contact de ses idées, de ses mémoires, de ses positions parfois dérangeantes. Cela m’a appris une chose : comprendre, c’est résister.

Mes écrits naissent de là.

Ils ne cherchent ni l’approbation, ni le clash

Ils visent à tracer un chemin. Libre, nuancé, et souvent à contre-courant.